Résumé
Dès l’antiquité des affiches annonçaient les combats de gladiateurs, au Moyen-Âge les crieurs vantaient les qualités des marchands, et les troubadours transmettaient à leurs sujets les messages des rois. La démarche publicitaire n’est pas un phénomène nouveau. Elle s’est développée jusqu’à devenir aussi importante que le produit qu’elle représente. La publicité sur le web s’instaure suivant le même modèle que celui appliqué aux médias traditionnels. Les publicitaires cherchent à la dissimuler afin de pouvoir toucher la cible sans provoquer la méfiance. Cette dissimulation perfide n’a telle pas causé la méfiance envers les médias eux-mêmes ? Il y a t-il de la sincérité dans les sourires publicitaire ? Le monde virtuel est un refuge de toutes ces incertitudes, un endroit idéalisé où tout est possible. La publicité, peut-elle contribuer à un changement social positif ?
Date
September 2017
Type
PublicationContexte
Anthony Masure, «Panne des imaginaires technologiques ou design pour un monde réel?», dans : actes de la journée d’étude «CinéDesign : pour une convergence disciplinaire du cinéma et du design» des 6 & 7 octobre 2016, dir. Irène Dunyach & Saul Pandelakis, université Toulouse – Jean Jaurès, laboratoire LLA-CRÉATIS, septembre 2017
Résumé
Il est couramment admis que les films de science-fiction, censés incarner l’imaginaire du futur, multipliraient les stéréotypes d’objets (espaces domestiques, véhicules, choix typographiques, etc.). Ce constat, qui reste à interroger, fait dire au chercheur Nicolas Nova qu’il existerait ainsi une « panne des imaginaires ». Alors qu’il est fréquemment demandé au design d’« innover », nous nous demanderons en quoi certaines séries récentes comme Mr. Robot ou Black Mirror permettraient de contester cette injonction. Il s’agira d’analyser en quoi les croisements entre cinéma et design peuvent recouper des critiques politiques et sociales adressées aux nouvelles technologies (Bernard Stiegler, Evgeny Morozov). Entre les extrême dystopiques (films catastrophe) et utopiques (d’un monde sauvé par la science), qu’est-ce que la science-fiction nous dit du design ? Comment le design pourrait-il à la fois renouveler les imaginaires et agir dans un monde « réel » (Victor Papanek) ?
Notions
Personnes citées
Objets mentionnés
Médias
Date
October 2016
Type
ConférenceContexte
Conférence donnée à la journée d’étude « Cinéma-Design, pour une convergence disciplinaire du cinéma et du design », université Toulouse – Jean Jaurès
Résumé
Il est couramment admis que les films de science-fiction, censés incarner l’imaginaire du futur, multipliraient les stéréotypes d’objets (espaces domestiques, véhicules, choix typographiques, etc.). Ce constat, qui reste à interroger, fait dire au chercheur Nicolas Nova qu’il existerait ainsi une « panne des imaginaires ». Alors qu’il est fréquemment demandé au design d’« innover », nous nous demanderons en quoi certaines séries récentes (Silicon Valley, Mr. Robot, Black Mirror) permettraient de contester cette injonction. Pour cela, nous étudierons également des productions relevant des champs du design fiction (Bruce Sterling), du design critique (Dunne & Raby) et de leur réception française (Jehanne Dautrey et Emanuele Quinz, N O R M A L S). Il s’agira d’analyser en quoi ces croisements recoupent des critiques politiques et sociales adressées aux nouvelles technologies (Bernard Stiegler, Evgeny Morozov). Entre les extrême dystopiques (films catastrophe) et utopiques (d’un monde sauvé par la science), qu’est-ce que la science-fiction nous dit du design ? Comment le design pourrait-il à la fois renouveler les imaginaires et agir dans un monde « réel » (Victor Papanek) ?
Notions
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Objets mentionnés
Date
May 2018
Type
ConférenceContexte
Intervention au séminaire U+ / Plurality University, séance 2, « Y a-t-il une panne des imaginaires du futur ? », Paris, Cnam, 22 mai 2018.
Résumé
Selon Nicolas Nova, l’industrie cinématographique de la science-fiction multiplirait les stéréotypes d’objets (espaces domestiques, véhicules, choix typographiques, etc.) et entraînerait une « panne des imaginaires ». Après avoir examiné une série de contre-arguments permettant de resituer le rôle de la science-fiction quant à la mise en récits du futur, nous nous demanderons quelle place peut jouer la fiction dans des démarches de design. Faut-il séparer les « fictions de clôture » des « fictions potentielles » (Camille de Toledo) ? Qui parle derrière ces récits ? Le design est-il soluble dans la fiction ? Après avoir séparé les registres esthétiques et discursifs, nous proposons une compréhension du design au fait de la « pluralité » humaine (Hannah Arendt).
Notions
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Objets mentionnés
Date
April 2019
Type
PublicationContexte
Introduction et coordination avec Yves Citton du dossier « Vilém Flusser : vivre dans les programmes », Multitudes, no 74.
Résumé
Encore mal connue, l’ampleur des travaux du chercheur Vilém Flusser est pourtant d’une grande importance pour appréhender la situation contemporaine d’un monde numérique risquant d’aboutir à une société automatisée. Analysant la notion de programme depuis des réflexions sur les mutations de la photographie et de l’écriture, Flusser montre, au contraire, comment les artistes pourraient œuvrer au développement d’un « techno-imaginaire » capable de donner du sens à nos « vies artificielles ».
Notions
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Objets mentionnés
Date
August 2019
Type
ConférenceContexte
Conférence-performance au Marseille Octopus Worldwide 2019 / Festival du Poulpe, Marseille, piscine naturelle du Vallon des Auffes
Résumé
Anthony Masure et Élise Rigot sont deux chercheurs en design. Ils sont allés au fond des abysses pêcher un étrange ouvrage de fiction philosophique, le Vampyroteuthis Infernalis. Cet étrange récit date du début des années 1980 : il a été écrit en Provence par le philosophe Vilém Flusser, et illustré par l’artiste paranaturaliste Louis Bec. Animal des enfers, l’octopode y devient le miroir des médias et de notre humanité. Afin de suivre en image le récit qui sera proposé, un site Web mobile, créé pour l’occasion, sera accessible le jour J pour les visiteurs.
Notions
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