Anthony Masure, Robin de Mourat, «Lev Manovich, software guru», Strabic.fr, septembre 2014
Résumé
Artiste, programmeur, «historien du présent», «théoricien des nouveaux médias», visionnaire des écrans, Lev Manovich est, avec Matthew Fuller, à l’origine des software studies, groupe de recherche qui étudie les rapports des nouvelles technologies avec l’art et la culture. Prenant de la distance avec un certain nombre de discours technologiques dominants et parfois assourdissants provenant de l’industrie informatique, Manovich confronte les formes numériques de notre quotidien à une perspective culturelle plus large, particulièrement informée par l’histoire de l’art et les sciences humaines.
Anthony Masure, «Le logiciel au pouvoir», note de lecture du livre de Lev Manovich Software takes command, Interfaces numériques, no3, vol.2, décembre 2013
Résumé
New York, novembre 2013: Le panel de la conférence LISA2013 1 Conférence Leaders in Software and Art , panel « DIY start-ups: 3D printing and Hardware Hacking », […]
Anthony Masure, «Des dispositifs aux appareils: l’espacement d’un calcul», Reel-Virtuel.com, no4: «Du dispositif à l’imprévu», septembre 2013
Résumé
À partir de l’étude du concept de dispositif développé par Michel Foucault, nous envisageons deux rapports à l’objet technique: l’un se situant dans un contrôle des usages, et l’autre ouvrant à des pratiques singulières. Tandis que l’usage et l’emploi rabattent la créativité dans une anticipation constante de ce qui sera produit, il est d’autres façons de faire qui ne limitent pas a priori ce que nous pouvons inventer. Dans le fonctionnement d’un appareil, quelque chose échappe à l’opérateur: il s’y joue de l’imprévu.
Tandis que certains logiciels entendent réaliser la promesse d’une «création» sans efforts, d’autres discours nous alertent quant aux dangers d’une production mécanisée. Repenser la notion de programme permettrait-il au designer d’interroger ses propres pratiques?