La plupart des «guides» à destination des concepteurs de programmes numériques visent à établir des listes de normes ou de «bonnes pratiques». Ces approches nous paraissent insuffisantes, car elles évacuent d’emblée des considérations philosophiques, politiques et morales. Alors que toutes les activités humaines sont progressivement affectées par des programmes parfois menaçants et étouffants, sous quelles conditions le design peut-il faire que les objets techniques deviennent des «appareils» ouverts sur des perspectives émancipatrices d’inventivité individuelle et collective?