Anthony Masure

chercheur en design

Numérisation à la demande et salles de lecture virtuelles

Contexte

Participation au panel « Numérisation à la demande et salles de lecture virtuelles » dans le cadre du colloque Infoclio 2021 « Out of office. Travail à distance et sciences historiques ».

Résumé

Home office, smart working, télétravail, distance learning : le travail à distance a connu une croissance sans précédent durant la pandémie de Covid-19. Le colloque annuel infoclio.ch « Out of Office », qui s’est tenu à Berne le 19 novembre 2021, a analysé la massification récente du travail à distance, mis en lumière ses antécédents historiques, et interrogé ses conséquences sur les institutions patrimoniales et sur l’enseignement de l’histoire.

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Colloque Infloclio 2021

« La pandémie de coronavirus a provoqué en 2020 un basculement abrupt des universités et d’une partie de l’économie vers des modalités d’étude et de travail à distance. Le recours intensif aux technologies numériques a permis le maintien de la majorité des activités productives tout en limitant au maximum la circulation des personnes. L’enseignement et le travail dans l’espace virtuel s’inscrivent cependant dans une longue évolution des pratiques professionnelles et des modes de production. Le colloque infoclio.ch 2021 analyse la massification récente du travail à distance en mettant en lumière ses antécédents historiques, ses conséquences pour les institutions patrimoniales et ses effets sur l’enseignement de l’histoire.

Une première session interroge l’histoire de l’informatisation du travail. Des premiers essais de mécanisation du travail intellectuel au 19e siècle jusqu’à l’avènement des ordinateurs personnels, des premiers débats sur le télétravail dans les années 1980 jusqu’à l’économie des plateformes : des nouvelles technologies ont accompagné les transformations des pratiques et de l’organisation du travail. Trois historiennes et historiens replacent ces évolutions dans leur contexte.

L’accès à distance aux documents historiques fait l’objet de la deuxième session. La pandémie a brusquement interrompu l’accès aux institutions patrimoniales, laissant comme seule alternative la consultation en ligne de documents numérisés. Un avenir basé sur la numérisation à la demande et la consultation virtuelle des sources historiques est-il souhaitable ? Une table ronde réunissant historiennes, archivistes et spécialistes des environnements de recherche virtuels examine cette question.

La troisième session est consacrée à l’enseignement universitaire à distance. Après bientôt deux ans d’enseignement en ligne forcé, le moment est venu de tirer un premier bilan. Une table ronde avec des représentantes et des représentants des différents corps universitaire discute l’expérience de ces derniers mois, mais également le rôle des plateformes numériques dans l’enseignement et leur place dans les stratégies d’avenir des universités. »

Programme

8h45 — Accueil et café
9h15 — Mot de bienvenue – Matthieu Leimgruber (Universität Zürich) & Enrico Natale (infoclio.ch)

Session 1 — Informatisation du travail – perspectives historiques

9h30 — Delphine Gardey (Université de Genève)
« La préhistoire des sociétés de l’information »

10h00 — Antonio Casilli (Institut Polytechnique de Paris)
« Par-delà le télétravail : travailler sur les plateformes numériques à l’heure de la crise sanitaire »

10h30 — Mirko Winkelmann (Deutscher Bibliotheksverband)
« Geschichte der Telearbeit in Deutschland »

Session 2 — Numérisation à la demande et salles de lecture virtuelles

11h30 — Table ronde avec
Véronique Stenger (Universität Wien)
Gilbert Coutaz (Archives cantonales vaudoises)
Philippe Künzler (Archives fédérales suisses)
Anthony Masure (HEAD – Genève, HES-SO)
– Modération : Heike Bazak (PTT-Archiv)

Session 3 — Distance Learning – Leçons de la pandémie

13h30 — Viviane Glikman (Groupe d’étude histoire de la formation des adultes)
« Il était une fois la formation universitaire à distance. De son histoire à son actualité en France et ailleurs »

14h00 — Janja Komljenovic (Lancaster University)
« Digital higher education: platformization, privatization and new governance models »

14h30 — Table ronde avec
Anne-Katrin Weber (Université de Lausanne)
Daniel Allemann (Universität Luzern)
Elia Stucki (Universität Zürich)
Jean Terrier (Universität Basel)
Tosca Martini (Université de Lausanne)
– Modération : Alexandra Binnenkade (Universität Basel)

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