Anthony Masure

chercheur en design

Arianne Derville
La place du signe dans les espaces scolaires

Résumé

École. Cinq lettres pour une multitude de notions. Des souvenirs pour les adultes, le quotidien pour les enfants. Ce mot peut susciter des sentiments très divers selon l’atmosphère et les évènements qui y sont rattachés. L’école, c’est aussi une structure, des couloirs, des portes ouvertes et fermées. Ces détails, insignifiants pour l’adulte, sont capitaux pour l’enfant. À l’arrivée dans ce nouveau bâtiment, l’enfant doit en effet s’adapter à ce nouvel espace. Alors que l’on souhaite encourager l’enfant à devenir responsable, selon les écoles, le signe, principale source du langage, de la communication adulte et de l’autonomie y est soit refusé, soit absent, soit omniprésent. Un pêle-mêle de convictions pour un même but. Quel est le juste milieu ? Un ensemble de signes qui encouragerait l’autonomie de l’enfant sans le brusquer et qui l’aiderait à s’approprier l’espace est-il possible ?

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Références principales :
– Ruedi Baur, Les 101 mots du design graphique, Archibooks, Paris, 2011.
– Daniel Lagoutte, Se repérer dans l’espace et le temps, Magnard, Paris, 2004.
– Adrian Frutiger, Des Signes et des hommes, Delta et Spes, 1983, Paris.
– Jean Piaget, La Psychologie de l’Enfant, PUF, Paris, 2004.
– Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, Gallimard, Paris, 1976.