D’une culture visuelle sous contrôle à des IA situées
Contexte
Communication dans le cadre du séminaire « L’œil numérique » (dir. Laurence Danguy et Julien Schuh), séance 4 : « Pouvoir et contrôle en IA visuelle », université Paris Nanterre.
Résumé
Cette présentation s’ancre dans la longue histoire des interfaces humains-machines pour mettre en perspective leurs principes fondateurs (promesses de transparence, de naturalité et d’absence de friction) avec les mutations induites par l’IA générative. Alors que ces technologies ouvrent la voie à une potentielle ère « post-smartphone » (facial computing, interfaces neuronales, agents intégrés, vibe coding, etc.), qu’en est-il des enjeux de pouvoir sous-jacents ? Les nouvelles partitions de l’IA, entre visible et invisible, induisent-elles de nouvelles croyances et mécanismes de contrôle ?
Pour traiter ces questions, nous nous intéresserons à un corpus d’exemples en art et design ainsi que sur les premières conclusions du projet de recherche « Fucking Tech! » (2024-2027), qui étudie les mutations des relations humain-machines dans le domaine des sexualités. Ces initiatives, encore éparses, montrent qu’il est possible de refonder les infrastructures et imaginaires de l’IA sur la diversité des cultures, des esthétiques et des modes de production : une IA comme bien commun plutôt que d’une IA au service des monopoles.
Revoir cette intervention
« La quatrième séance du séminaire « L’œil numérique », co-animé par Laurence Danguy et Julien Schuh, interrogera les enjeux de pouvoir et de contrôle dans l’intelligence artificielle visuelle. Cette session explorera à la fois les dimensions techniques et critiques de l’IA générative d’images, notamment la qualité et le contrôle des images produites, ainsi que les questions éthiques et juridiques liées aux droits d’auteur et à l’attribution des données. »