Anthony Masure

chercheur en design

Design sous artifice, présentation à la journée d’étude CulturIA

Contexte

Présentation de l’essai Design sous artifice à la journée d’étude « IA, imaginaires et arts contemporains », ANR CulturIA, Paris, ENS Ulm.

Résumé

Le grand public a récemment découvert des programmes de machine learning (apprentissage automatique) comme DALL·E, Midjourney ou Disco Diffusion capables de générer des images à partir de commandes textuelles (prompts). Ces images sans auteur·trice, d’une qualité impressionnante, suscitent l’émerveillement tout autant que des débats au sein de la communauté créative internationale, qui s’effraie de la menace que ces processus font planner sur la survie des professions d’illustrateur·trice ou de photographe.

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Design sous artifice, mars 2023

IA, imaginaires et arts contemporains : journée d’études et ciné-concert

Paris, ENS Ulm, Salle des Actes

Programme

10h : « Le Groupe Art et Informatique de Vincennes (GAIV), une esthétique à contre- courant », Camille Lenglois en discussion avec Alexandre Gefen

11h : « Internes : coécrire avec l’intelligence artificielle », Grégory Chatonsky en discussion avec Pascal Mougin

14h : « De l’intelligence artificielle à intelligence naturelle et vice versa », Olga Kisseleva en discussion avec Ada Ackerman

15h : « L’Umwelt des programmes », Antoine Schmitt en discussion avec Carla Marand

16h : « La création au prisme des XR et du machine learning : risques, immersion et interaction », Alexis Paljic en discussion avec Anthony Masure, modérée par Carla Marand

17h : présentation du programme ANR « CulturIA » et de l’ouvrage Créativités artificielles : La littérature et l’art à l’heure de l’intelligence artificielle (2023, Les presses du réel), Alexandre Gefen

20h : Projection de Metropolis (1927, Fritz Lang) accompagnée au piano par Karol Beffa

Journée coordonnée par Alexandre Gefen et Karol Beffa

CULTURIA

Le projet CulturIA vise à proposer une approche culturelle de l’IA, de sa « préhistoire » jusqu’aux développements contemporains du deep learning, en combinant les méthodes de l’histoire et de l’anthropologie des sciences, de l’histoire des idées et de l’histoire des imaginaires collectifs avec des analyses de terrain et des approches quantitatives. Ce projet est inédit, en France comme dans le monde anglo-saxon, alors que son urgence nous apparait imposée par l’ampleur des débats actuellement menés sur l’IA. Financé par l’Agence Nationale de la Recherche pour trois ans depuis janvier 2022, CulturIA associe le CNRS et l’INRIA.