Vilém Flusser,
archéologue du présent

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Pourquoi Flusser ?

• 2014 – Thèse de doctorat Le design des programmes des façons de faire du numérique, dir. Pierre-Damien Huyghe
• 2015 – Début du projet de revue Back Office
• 2017 – Essai Design et humanités numériques, B42

→ Explorer des couches historiques et techniques pour éclairer la situation contemporaine et contrecarrer les injonctions à l’innovation

→ Envie de travailler en archives

Formes de l’invisible
Archéologies graphiques du design avec le numérique

En étudiant des pratiques de design graphique concomitantes à l’émergence de l’informatique personnelle au début des années 1980, et en les mettant en relation avec des démarches de création contemporaines, ce projet propose d’examiner différentes façons de travailler avec l’invisible de la matière numérique. Tandis que le design est confronté depuis une dizaine d’années à une montée en puissance de procédés algorithmiques visant à automatiser la conception d’objets, quels enseignements pouvons-nous tirer de démarches pionnières pour éclairer le présent ? Alors que le numérique n’a affaire qu’à des contenus calculés, comment le design graphique peut-il contribuer à rendre intelligibles des opérations techniques intangibles ?

Enquêtes complémentaires en archives

• Vilém Flusser Archive, UdK Berlin
• Centre Canadien d’Architecture, Montréal
• Lubalin Center, Cooper Union, NYC

2017-2018 —
Dans la Flusser Archive

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Couloirs

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L’archive

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Ouvrages

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Flusser HyperCard

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Rencontres & ITW

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Tapuscrits

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Flusser, écrits français

« En mai 1975, Flusser s’installe à La Tour d’Aigues en Provence. Dans une lettre datée du 17 décembre 1975, Flusser s’excuse par avance de son ‹ français zoulou › qu’il apprend depuis peu. Dans les années 1976-1977, il donne des cours de théorie de la communication à l'école d'architecture de Marseille-Luminy. Il achète une maison dans le village de Robion (Provence-Alpes-Côte d'Azur) en 1980, y fait des travaux, et s’y installe début 1981. »

— Anthony Masure, introduction à Post-histoire, 2019

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Vivre dans les programmes

« Les robots peuvent honorer notre père et notre mère à notre place. Ils peuvent le faire mieux que nous, avec plus de précision, d’efficacité et de pertinence. Tout comportement est théoriquement mécanisable : pensées, sentiments, et mêmes les inspirations les plus transcendantes. Si difficulté il y a, elle n’est que pratique. »

— Vilém Flusser, « Programme (Tes père et mère honoreras) » [1986], dans : dossier « Vilém Flusser : vivre dans les programmes », dir. Yves Citton et Anthony Masure, Multitudes, n^o 74, avril 2019

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Post-histoire

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Héritages de Flusser

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Post-Flusser

Vilém Flusser

• L’écriture linéaire devient unidimensionnelle et indéchiffrable
• les machines programmeront automatiquement d’autres machines
• Les appareils techniques nous transforment en fonctionnaires des machines
• Risque d’une société automatisée

Question de départ

• En quoi le développement des pratiques les plus récentes nous permet-il de raffiner nos compréhensions critiques déjà anciennes des potentiels et des usages de ces appareillages techniques ?
• Qu’avons-nous appris de vraiment nouveau par rapport aux écrits de Flusser ?

→ La question est moins de savoir « ce que nous avons appris de nouveau » par rapport à Flusser que d’examiner ce que nous avons fait, ou n’avons pas fait, ou pourrions faire.

→ Contrairement à ce que disait Flusser, art et design ne s’opposent pas dans leurs rapports à la technique !

@AnthonyMasure
www.anthonymasure.com

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Présentation conçue avec Reveal.js, MIT License
Crédits typo : IBM Plex, Mike Abbink / Bold Monday, 2018
Image de début : Stochaster, Justin Bihan, 2018
Image de fin : Ed Sommer, portrait de Vilém Flusser, 1988-1989